« Mais une ville comme Paris est dans une crue perpétuelle.
Il n’y a que ces villes-là qui deviennent capitales.
Ce sont des entonnoirs où viennent aboutir tous les versants géographiques, politiques, moraux, intellectuels d’un pays, toutes les pentes naturelles d’un peuple ; des puits de civilisation, pour ainsi dire, et aussi des égouts, où commerce, industrie, intelligence, population, tout ce qui est sève, tout ce qui est vie, tout ce qui est âme dans une nation, filtre et s’amasse sans cesse, goutte à goutte, siècle à siècle. »
« Au moment de sa parution, le roman de Hugo reçoit dans la presse française des critiques en majorité élogieuses. En mars 1831, la critique de la Revue de Paris salue en particulier le talent avec lequel Hugo fait revivre le Paris du XVe siècle, et la façon dont il fait de la cathédrale
la grande figure du roman, sa véritable héroïne peut-être.Paul Lacroix, dans le numéro de mars-avril 1831 du Mercure du XIXe siècle, considère lui aussi la cathédrale comme
en quelque sorte le personnage principal du livre, et apprécie surtout la façon dont le roman, qu’il qualifie d’immense ouvrage, coordonne ses différents éléments, ainsi quela variété des tons et des couleurs […] l’alliance merveilleuse de la science à l’imagination.Le Journal des débats, en juin-juillet 1831, salue la puissance imaginative du roman, qui rend notamment possible la reconstitution du Paris médiéval, mais aussi la variété et l’éclat de son style ».
Wikipédia
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